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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 17:49

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Les  poussins sont arrivés. Les petites noires seront les futures pondeuses, quant aux autres ils feront des poulets bien dodus dans 90 jours.

Quelques uns ont trouvé le moyen de faire le mur et d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte mais ils ne sont pas bien loin  ! 

 

 

 

   

 

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          Les poireaux pour l'hiver prochain

  

  

  

  

  

  

  

  

  

 

 

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 Les futures courgettes trés prometteuses...

 

  

Les insectes prédateurs achetés par Jean-Luc  vont bientôt s'attaquer aux ravageurs.

 

 Adieu pucerons et autres ravageurs  

 Bonjour beaux légumes !

 

  

 

Le printemps est très chaud, trop sec.

Les pommes de terre ne peuvent être plantées  pour l'instant, pas assez d'eau ...

Les salades grandissent trop vite... et il y en aura moins en juin..etc

En attendant espérons que la sécheresse ne va pas s'installer ! 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

  

  

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 15:34

Quand Avril commence trop doux, il finit pire que tout.

 

Ne croit pas de l’hiver avoir atteint la fin,

que la lune d’avril ait accompli son plein

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 10:43

 

2011-02-13 15.25.09

 

 

 

 

 

 

 

Le dimanche 13 février avec un  après midi ensoleillé à la ferme, nous avons dégusté les bons gateaux de Cathy autour de cette belle tablée. 

 

 

 

 

 

 

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Sous les serres, quelques amapiens admirent les orangers  de Jean- Luc et tous les semis....  

 

 

 

 

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 12:44

 

 

  POUR UN MONDE DURABLE 

 

Le PANGA et ses risques 

 

 

Peut être avez-vous vu ce drôle de poisson sur les étalages des poissonneries : le Panga. Les poissonniers ont souvent du mal à nous expliquer sa provenance et pourquoi son prix est si peu élevé. Un document de M6, nous éclaire sur le sujet.

 

http://www.lignepapilles.com/archive/2009/03/09/vous-aimez-le-panga

 

 

    Panga signifie force en Morée il est produit à l’échelle industrielle sur le Mékong au Vietnam.

Ce poisson se reproduisait difficilement en liberté, car les femelles devaient remonter aux sources du fleuve pour frayer. Comme pour les saumons, la course à la vie était dure et les naissances limitées.

 

     Mais le grand génie de l’homme réussit à changer tout ça ! Un chercheur s’est en effet aperçu qu’en injectant aux femelles pleines des hormones recueillies dans de l’urine séchée  de femme enceinte, cela permettait de déclencher la pontes des alvins. Les femmes enceintes produisent en effet beaucoup d’hormones qu’elles rejettent dans leurs urines, il a suffi donc à ce chercheur de recueillir ces rejets et de les déshydrater pour mettre au point des doses (vendues environ 1€) administrables par injection aux mères Panga. Résultat, les femelles Panga se délestent d’environ 500 000 Alvins par ponte.

 

    L’élevage des poissons se fait ensuite dans de grands parcs sur le Mékong. Leur principale nourriture est une farine importée du Pérou, elle est élaborée à partir de cadavre de poissons mélangés à du Manioc, du soja (OGM ?) et à diverses céréales. Une nourriture bien différente de celle que l'animal absorbe à l'état sauvage, qui vient de l’autre côté de la terre en avion et qui n’offre aucune traçabilité sérieuse. Une fois le gavage terminé, les fermiers n’ont plus qu’à relever leurs filets pour récupérer les fruits de leur élevage. Le poisson sera ensuite découpé en filet par des ouvriers chinois payés à la pièce puis envoyé congelé par avion vers l'Europe. Sachez donc que ce poisson vendu à prix discount est le produit de la mondialisation et de la transgression des lois naturelles, qu’on ne maîtrise pas vraiment leur alimentation et que sa commercialisation à grande échelle est très gourmande en pétrole donc en émission de CO2.

 

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 12:13

En Mars, quand le merle a sifflé

l'hiver s'en est allé ..... 

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 19:31

Communiqué intersyndical 

SPAGRI-CFDT - SYAC-CGT- FO-Agriculture- SYGMA-FSU -  SUD-RURAL- UNSA-Agriculture et Forêts - SNISPV

  

Les services du ministère de l’agriculture ont pour mission de vérifier la qualité et la sécurité des aliments à tous les maillons de la chaîne alimentaire dans le domaine de la santé végétale et animale et des produits d'origine animale proposés à la population. Ils sont notamment présents en permanence dans les abattoirs pour contrôler chaque  carcasse abattue et pour vérifier qu’elle n’est pas susceptible d’être un danger pour la santé humaine.

 

Vers un désengagement de l’Etat

 

Les exploitants des abattoirs doivent réaliser des auto-contrôles. C’est le principe de

responsabilité du producteur ou de l’industriel. Mais ces auto-contrôles ne peuvent en  aucun cas se substituer à l’inspection sanitaire des produits (carcasses et abats) mis sur le marché, qui relève de la responsabilité pleine et entière des services de l’Etat.

Comment dans un monde où l’argent est roi, croire que les industriels se controleront eux mêmes? Le scandale récent du médiator prouve une fois de plus que les autorités publiques doivent agir pour éviter tout conflit d’intérêts. Seul un service public d’Etat avec un statut général garantissant l'indépendance des fonctionnaires peut remplir cette mission et assurer la qualité du service rendu et l'égalité de traitement des usagers, à  condition bien sûr de lui en donner les moyens. On ne peut pas être juge et partie.

Pourtant, c’est au contraire à un désengagement de l’Etat auquel nous assistons. Le projet  d’expérimentation dans les deux plus gros abattoirs de porcs bretons, initié par le ministre de l’agriculture, envisage de transférer l’inspection des carcasses aux abatteurs.

En effet, si une carcasse présentant des anomalies n’est pas vérifiée et retirée par les  services de l’Etat, elle entrera dans la chaîne alimentaire avec tous les risques potentiels de contamination que cela suppose. L’inspection sur chaîne n’est pas une action anodine se limitant à un simple tri mais elle est la base de l’inspection en abattoir et ne peut être confiée à un tiers et encore moins à l’abatteur (règlement CE 854/2004). Ce projet d’expérimentation est donc illégal…

 

Des risques sanitaires, économiques et sociaux

 

Abandonner ainsi le contrôle sanitaire aura inévitablement des conséquences sur la santé humaine. Partout où ces tentatives de privatisation même partielle de l’inspection sanitaire ont été mises en place (Grande Bretagne, Canada…), les conséquences ont été les mêmes. Cela s’est traduit par une augmentation importante de certaines épizooties comme la fièvre aphteuse et de maladies directement imputables à la consommation de viande. Chacun se rappelle de l’ESB et de ses conséquences y compris économiques.

Mais même sans en arriver à de tels drames, il est tout à fait certain que baisser la garde en matière de contrôle des produits alimentaires serait porteur de graves crises sanitaires, économiques, sociales dans un avenir proche.

 

Alors pour continuer de se nourrir sainement sans risquer sa vie, il est impératif de maintenir les contrôles des services publics de l'Etat et de leur donner tous les moyens nécessaires pour garantir la sécurité sanitaire de votre alimentation.

 

NOUS DISONS NON, LES INDUSTRIELS AGRO-ALIMENTAIRES

NE DOIVENT PAS DEVENIR JUGES ET PARTIES.

 

Paris, le 18 février 2011

 

 

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 18:52

Tarte à la cerise : avant de craquer , on réfléchit...un peu

Voila qui devrait réconcillier les cuisiniers(es) et leurs hôtes avec les bons vieux clafoutis maison , et autres patisseries en tous genres aux surfaces lunaires, volcaniques ou chaotiques !

 

Histoire de la Pâte:

 

Pour obtenir la farine, les grains de blé ont été enrobés d'un fongicide avant semis.

Pendant sa culture, le blé a reçu de 2 à 6 traitements de pesticides selon les années, 1 traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin d'éviter la verse et 1 dose importante d'engrais: 240 kg d'azote, 100 kg de phosphore et 100 kg de potassium à l'hectare.

Le blé moissonné, dans le silo, après récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de carbone et au bisulfide de carbone, puis arrosés au chlopyriphosméthyl.

Pour la mouture, la farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l'acide ascorbique, de la farine de fève, du gluten et de l'amylase.

Ensuite, il faut faire lever la pâte. La poudre levante est traitée au silicate de calcium et l'amidon est blanchi au permanganate de potassium.

Pas de pâte sans corps gras. Ceux-ci reçoivent un antioxydant (pour éviter le rancissement) comme l'hydroxytoluène de butyl et un émulsifiant type lécithine.

 

Histoire de la Crème:

 

La crème sur laquelle vont reposer les cerises se fait avec des oeufs, du lait, et même de l'huile.

 

* Les oeufs proviennent d'un élevage industriel où les poules sont nourries avec des granulés contenant des : - antioxydants (E300 à E311), - arômes, - émulsifiants: alginate de calcium, - conservateurs : acide formique, - colorants : capsanthéine, - agents liants: lignosulfate - et enfin des appétants : glutamate de sodium, pour qu'elles puissent avaler tout ça.

Elles reçoivent aussi des antibiotiques, bien entendu, et surtout des anticoccidiens.

Les oeufs, avant séchage, reçoivent des émulsifiants, des agents actifs de surface comme l'acide cholique et une enzyme pour retirer le sucre du blanc.

 

* Le lait provient d'un élevage industriel où les vaches reçoivent une alimentation riche en produits chimiques : - antibiotiques : flavophospholipol (F712) ou monensin-sodium (F714) - antioxydants : ascorbate de sodium (F301), alphatocophérol de synthèse (F307), buthyl-hydrox-toluène (F321) ou éthoxyquine (E324), - émulsifiants : alginate de propylène-glycol (F405) ou polyéthylène glycol (F496), - conservateurs : acide acétique, acide tartrique (E334), acide propionique (F280) et ses dérivés (F281 à E284), - composés azotés chimiques : urée (F801) ou diurédo-isobutane (F803), - agents liants : stéarate de sodium, - colorants : F131 ou F142 - et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça, comme le glutamate de sodium. *

 

*Les huiles, quant à elles, ont été : - extraites par des solvants comme l'acétone, - puis raffinées par action de l'acide sulfurique, - puis lavageà chaud, - neutralisées à la lessive de soude, - décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium - et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc. - Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine.

 

La crème de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des stabilisants comme l'acide alginique (E400). Histoire des Cerises (complété d'apres des éléments de "Aromatherapie" Jean Valnet 1990, Maloine)

 

Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre 10 et 40 traitements de pesticides selon les années.

 

* Les cerises sont  décolorées à l'anhydride sulfureux - et recolorées de façon uniforme à l'acide carminique ou à l'érythrosine. -

Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d'aluminium - et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium (E202).

Elles sont enfin enduites d'un sucre qui provient de betteraves qui, comme les blés, ont reçu leur bonne dose d'engrais et de pesticides.

Ce sucre est extrait par : - défécation à la chaux et à l'anhydride sulfureux, - puis décoloré au sulfoxylate de sodium, - puis raffiné au norite et à l'alcool isopropylique. - Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique.

 

Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est necessaire d'ajouter un parfum artificiel alimentaire. Ce parfum est une recréation synthetique du goût et de l'odeur à partir d'éléments artificiels issus de la chimie du pétrole aux prix de revient extrêmement faibles- par économie d'echelle - en comparaison du parfum naturel de fruit.

 

 L'exemple developpé est ici la cerise, mais de tels composés servent à recréer aussi bien des parfums artificiels de fraise, d'ananas, de framboise, de miel, de caramel, de muguet.. etc. * Le parfum artificel de cerise se compose donc des molécules synthetiques (donc à la stéréochimie inversée) suivantes : - acétate d'ethyle - acéthyl méthylcarbinol - butyrate d'isoamyle - caproate d'ethyle - caprylate d'isoamyle - caprate d'ethyle - butyrate de terpenyle - geraniol - butyrate de geranyl - acetylacetate d'ethyle - heptanoate d'ethyle - aldéhyde benzoique - aldéhyde p-toluique - vanilline - essence artificielle d'amande amère SAP - essence artificielle de girofle Bourbon - essence artificielle de cannelle Ceylan - essence de lie de vin.

 

Ce texte, consacré à "la tarte aux cerises de supermarché" a été rédigé par Claude Bourguignon, un ingénieur agronome qui travailla à l'INRA, avant de la quitter pour cause de désaccord. Spécialiste de la microbiologie des sols, c'est lui qui démontra, pour la première fois, que les sols cultivés à grand renfort d'engrais chimiques et de pesticides, étaient biologiquement morts.

 

Tout ce qui fait la vie, et donc la qualité des terres, à savoir les populations microbiennes et fongiques, est détruit par les produits chimiques, conduisant à une perte des nutriments et à l'érosion des sols. Membre de la Société américaine de microbiologie - en France , il n' y a plus de chaire de microbiologie des sols - Claude Bourguignon a créé avec sa femme le Laboratoire d'analyse microbiologique des sols, qui intervient dans de nombreux pays, pour aider les agriculteurs à retrouver la fertilité de leurs sols.

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 16:19

A réaliser impérativement avec des agrumes bio non traités

 

Cette recette peut également se faire avec des citrons, citrons verts, mandarines, kumquats....etc

 

50 g de sucre en poudre

15 cl d'eau ou mieux : un reste de thé vert ( fond de théière )

1 orange

 

Laver et brosser les fruits.

Prélever les zestes en fins filaments à l'aide d'un zesteur ou d'un petit couteau si vous le désirez plus épais ( c'est mon cas )  auparavant, prenez soin d'enlever la partie blanche ( trop amére )

Dans une petite casserole, porter l'eau à ébullition avec le sucre puis laisser frémir quelques minutes ( 2 à 3 mn ), réduire à feu doux et ajouter les zestes.

Cuisez à découvert jusqu'à ce qu'ils soient moelleux et translucides et que le sirop soit devenu un peu épais.

Retirer du feu et laisser refroidir.

Vous pouvez ensuite les utiliser dans les gâteaux ( cakes ), patisseries, riz au lait...etc

Vous pouvez même les congeler pour plus tard, ils se congèlent trés bien.

 

Recette proposée par Laurence de l'AMAP

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 15:28

01/2011 - Biocontact : Des fruits secs ou séchés traités par irradiation image-fruits-secs-et-irradiation.jpg

par  Véronique Gallais et Thierry Folliard
Biocontact, n°209, janvier 2011

 

Ce traitement sert à « décontaminer » les produits, en détruisant les micro-organismes (certains virus, bactéries, moisissures) ou insectes ; il retarde ainsi l’altération des aliments traités (mais il peut aussi en masquer l’état réel). Egalement, il en ralentit le mûrissement et inhibe leur germination. Ainsi, c’est une technologie idéale pour la conservation et le transport sur de longues distances des produits alimentaires.

 

Les doses d’irradiation utilisées sont très élevées, privant les aliments d’une grande partie des vitamines et nutriments qu’ils contiennent au moment de la récolte. En effet, un rayonnement ionisant constitue un stress oxydatif susceptible d’altérer les molécules les plus fragiles, celles qui ont justement la propriété d’être antioxydantes, c’est-à-dire de freiner le vieillissement cellulaire ! On perd alors tout le bénéfice apporté par la consommation de fruits frais (1), ce que les autorités de santé qualifient de similaire avec les effets d’autres

 traitements. En outre, l’irradiation induit la formation de produits de radiolyse ou néoformés, dont les 2-ACB (alkylcyclobutanones) dans les aliments gras, lesquels présentent des risques de cytotoxicité, mutagénèse et promotion de tumeurs. Sans parler des éventuels effets combinés avec des substances ou résidus potentiellement toxiques contenus dans les aliments concernés (phytosanitaires, nanomatériaux, OGM) ; en effet, les emballages irradiés pourraient induire un problème de migration de produits toxiques dans les aliments.

 

Si « des inconnues subsistent sur les effets à long terme d’une consommation à grande échelle d’aliments irradiés  » (2) et malgré les conséquences écologiques, socioéconomiques et culturelles des modes de production dans lesquels cette technologie s’inscrit, la norme du Codex alimentarius (FAO/OMS) autorise l’irradiation de tous les types d’aliments jusqu’à la dose de 10 kGy (3), ou au-delà si « nécessité technologique ». Cette norme (résultat des travaux d’une commission mixte FAO/OMS/AIEA) a conduit l’OMS à recommander l’irradiation des aliments comme moyen d’assurer la sécurité sanitaire pour le consommateur, et de nombreux pays à l’autoriser sur leur territoire. Enfin, l’irradiation peut être utilisée par certains acteurs économiques essentiellement comme une technique pour « hygiéniser » les aliments après de mauvaises conditions de collecte, de production et/ou de transformation.

 

 

Les fruits sont concernés

 

Au sein de l’Union européenne, la réglementation actuelle est incohérente, inefficace et par ailleurs risquée vis-à-vis de l’OMC. Officiellement, l’irradiation est autorisée dans tous les Etats membres seulement pour les herbes aromatiques séchées, épices et condiments végétaux, dans quatre pays pour les « fruits secs » (Belgique, France, Pays-Bas, République Tchèque), par ailleurs dans trois pays (Belgique, Royaume-Uni, République Tchèque) pour les « fruits (y compris champignons, exclu tomates, rhubarbe) ». Mais, les échanges internationaux de denrées alimentaires au sein de l’UE se faisant sans contrôle et l’UE ne semblant pas faire la différence entre « secs » et « séchés », il n’est pas de retrouver des fruits secs ou séchés irradiés, quels qu’ils soient, sur les étals français.

 

 

Les produits (emballés individuellement ou en vrac) doivent être marqués « traité par ionisation » ou « traité par rayonnement ionisant » mais les contrôles sont peu nombreux et pas particulièrement ciblés sur ce type de produits. De façon générale, comme pour tous les types d’aliments, le volume de produits irradiés effectivement commercialisés est inconnu.

 

Selon l’enquête réalisée par le Collectif français contre l’irradiation des aliments, les entreprises semblent soit s’en tenir à la réglementation soit ne pas avoir recours à l’irradiation ou privilégier des solutions alternatives, sans recourir à des méthodes de contrôle spécifiques concernant l’éventuelle irradiation des aliments ou ingrédients produits pour elles.

 

La situation pourrait s’aggraver si l’UE devait élargir la liste de produits autorisés, ce qu’elle envisage actuellement.

 

Et la bio ?

 

Concernant la production biologique, le traitement « par rayonnement ionisant » est interdit. Cependant, aucun contrôle spécifique ne semble être effectué par les certificateurs. Si l’on considère la proportion croissante de produits bio importés, on ne peut a priori exclure que certains d’entre eux soient irradiés ou qu’il en soit ainsi plus souvent à l’avenir.

 

Comment éviter les denrées irradiées ?

 

Le consommateur privilégiera les circuits courts, les productions locales de taille humaine, les échanges directs avec les producteurs.

On peut également se mobiliser avec les associations du collectif.

 

 

Véronique Gallais, socioéconomiste, et Thierry Folliard, ingénieur, naturopathe, participent au comité de pilotage du Collectif français contre l’irradiation des aliments, au nom d’Action Consommation.

Sigles
 AIEA : Agence internationale de l’énergie atomique.
 FAO : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.
 HACCP : « Hazard Analysis Critical Control Point », méthode et principes de gestion de la sécurité sanitaire des aliments.
 OMS : Organisation mondiale de la santé.
 UE : Union européenne.

Pour en savoir plus
 « Aliments irradiés : atome, malbouffe et mondialisation », éd. Golias.
 Articles et dossiers sur www.irradiation-aliments.org.

Contact Collectif français contre l’irradiation des aliments
c/o Action Consommation
21, rue Alexandre-Dumas
75011 Paris
Site :
www.irradiation-aliments.org

1.      Bien séchés, les fruits secs gardent toutes leurs propriétés, et de plus concentrent les vitamines e

2.      Kilogray, unité de mesure des radiations. minéraux. Ainsi, pour 100 g, abricots secs et figues sèches sont les plus fortes sources en potassium !
Revue Prescrire, juillet-août 2006, tome 26, n°274

 

Contacts presse Action Consommation :
Camille Le Bras, chargée de mission : 01 48 05 86 81
presseinfo@actionconsommation.org

 

 

http://www.actionconsommation.org/publication/01-2011-Biocontact-Des-fruits-secs.html

01/2011 - Biocontact : Des fruits secs ou séchés traités par irradiation ?

 

 

 

 

 

 

  

 

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 19:15

JornadaOccitana

 

 

 

La  Fédération des Foyers ruraux le Foyer Rural de Caniac, L’IEO et la Granja

 

organisent le samedi 13 novembre

 

 une journée occitane (ci-joint l’affiche)

 

 

 

 

 

Au programme :

  • - Randonnée musicale et patrimoine dans la braunhie (bonne chaussures recommandées)
  • - Exposition autour de la tradition musicale,
  • - Ateliers chant et danse occitane
  • - Projection d’un film de collectage de mémoire de lotois,
  • - Et Bal traditionnel avec les musiciens de La Granja et Fifres et tambours du Quercy.

 

3€ si vous ne mangez avec nous…

Sur place repas le midi (7€) et le soir (12€ avec entrée au bal comprise), proposés par les producteurs locaux…

 

 Réservation obligatoire pour les repas !!! avant le 9 novembre (pour faire au plus juste)

 Au 05.65.11.44.36.

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